Les cheyennes ont été parqués dans une réserve de l'Oklahoma, loin de leurs contrée natales. Installés sur des terres stériles, ils sont en train de mourir à petits feux. Arrivés à plus de mille, ils ne sont déjà plus que trois cents. Excédés par les promesses non tenues par le gouvernement fédéral, ils décident de repartir à pieds, à travers des terres désertiques et inhospitalières, rejoindre leurs terres natales à plus de 1200 miles déclenchant la colère des autorités...
Dernier western réalisé par John Ford qui rend ici un hommage vibrant au peuple des Cheyennes. A propos de ce film, John Ford disait: "Je voulais le faire depuis longtemps. J'ai tué plus d'indiens que Custer, Beecher et Chivington réunis et les gens d'Europe ont toujours voulu en savoir plus sur les indiens. Il y a toujours deux manières de regarder chaque histoire. J'ai voulu montrer ici le point de vue des indiens, pour une fois. Soyons juste. Nous les avons maltraités. C'est une véritable tâche de notre histoire. Nous les avons roulés, volés, tués, assassinés, massacrés, et si, parfois, ils tuaient un homme blanc, on leur expédiait l'armée." (John Ford, Peter Bogdanovitch)
La mise en scène est toujours d'une simplicité remarquable, comme chaque fois chez John Ford Monument Valley sert de décor. Surement pour faire plaisir aux producteurs il nous offre une grand scène de comédie où James Stewart nous régale dans une interprétation improbable du mythique Wyatt Earp à des années lumières de celle de Henry Fonda dans ma Darling Clementine. Mais l'air de rien il dénonce le comportement des autorités gouvernementales composés de guerriers intrépides et ignorants dignes prédécesseurs des "faucons" du gouvernement Bush.
Lors d'un entretien, Bertrand Tavernier lui demande si il a déjà utilisé une grue pour filmer un plan. John Ford répond:
"Jamais. C'est une horreur. Quand on me demande pourquoi je ne bouge presque pas ma caméra, je réponds que c'est parce que les acteurs sont mieux payés que les ouvriers et les machinistes. C'est donc normal qu'ils travaillent et se déplacent un peu plus. Il ne faut jamais faire d'astuce technique pour obtenir l'émotion." (Amis Américains - Bertrand Tavernier)
Il ne faut jamais faire d'astuce technique pour obtenir l'émotion, voila une règle d'or édictée par celui que nous considérons comme le plus grand conteur de l'histoire du cinéma
Dernier western réalisé par John Ford qui rend ici un hommage vibrant au peuple des Cheyennes. A propos de ce film, John Ford disait: "Je voulais le faire depuis longtemps. J'ai tué plus d'indiens que Custer, Beecher et Chivington réunis et les gens d'Europe ont toujours voulu en savoir plus sur les indiens. Il y a toujours deux manières de regarder chaque histoire. J'ai voulu montrer ici le point de vue des indiens, pour une fois. Soyons juste. Nous les avons maltraités. C'est une véritable tâche de notre histoire. Nous les avons roulés, volés, tués, assassinés, massacrés, et si, parfois, ils tuaient un homme blanc, on leur expédiait l'armée." (John Ford, Peter Bogdanovitch)
La mise en scène est toujours d'une simplicité remarquable, comme chaque fois chez John Ford Monument Valley sert de décor. Surement pour faire plaisir aux producteurs il nous offre une grand scène de comédie où James Stewart nous régale dans une interprétation improbable du mythique Wyatt Earp à des années lumières de celle de Henry Fonda dans ma Darling Clementine. Mais l'air de rien il dénonce le comportement des autorités gouvernementales composés de guerriers intrépides et ignorants dignes prédécesseurs des "faucons" du gouvernement Bush.
Lors d'un entretien, Bertrand Tavernier lui demande si il a déjà utilisé une grue pour filmer un plan. John Ford répond:
"Jamais. C'est une horreur. Quand on me demande pourquoi je ne bouge presque pas ma caméra, je réponds que c'est parce que les acteurs sont mieux payés que les ouvriers et les machinistes. C'est donc normal qu'ils travaillent et se déplacent un peu plus. Il ne faut jamais faire d'astuce technique pour obtenir l'émotion." (Amis Américains - Bertrand Tavernier)
Il ne faut jamais faire d'astuce technique pour obtenir l'émotion, voila une règle d'or édictée par celui que nous considérons comme le plus grand conteur de l'histoire du cinéma
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