mardi 21 décembre 2010

Le Samourai - Jean-Pierre Melville (1967)


Jeff Costello, un tueur à gages, exécute son contrat en éliminant le patron d'une boite de Jazz. Après avoir commis son forfait, il croise la pianiste de la boite, elle est la seule à l'avoir vu. Lorsqu'elle se retrouve face à Costello au commissariat elle affirme ne pas le reconnaitre, comme d'un autre coté il s'est construit un alibi en béton, les policiers sont obligés de le relâcher mais ils engagent une filature convaincus de sa culpabilité. Dans le même temps les commanditaires de Costello ont prévu de l'éliminer, les problèmes sont sans fin...mais jamais il ne perdra son sang froid...

Ce film est un prétexte, prétexte à filmer Alain Delon au sommet de sa beauté, il incarne un personnage silencieux qui traverse Paris semant sans cesse ses poursuivants, et il remplit l'écran par sa seule présence Mais pour tenir une telle gageure un grand acteur ne suffit, il faut tout le talent de Jean-Pierre Melville qui par ses plans millimétrés et épurés font de ce film un sommet du genre. Il reste une influence majeure, Jim Jarmusch ou John Woo le citent comme source d'inspiration...
43 ans plus tard, le film n'a pas pris une ride et nous sommes toujours bluffés par la prestation de Alain Delon.
De Delon, Melville a dit: "Les professionnels de grande classe n'ont pas besoin qu'on leur dise comment is doivent tenir un verre ou fumer une cigarette par exemple; ils ont la certitude et l'instinct indiscutable de l'attitude gestuelle. Delon entre manifestement dans cette catégorie: il est un des grands samouraïs de l'écran."

1 commentaire:

  1. Bonjour Carmadou, et oui, quel film! En plus d'Alain Delon, c'est aussi l'occasion de voir un Paris qui a en partie disparu (si, si). La ville a beaucoup changé. Bonne journée.

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