Chronique familiale autour de deux sœurs, Anne et Frédérique élevées par leur mère divorcée pendant l'année scolaire 1963, Diabolo Menthe dessine un portrait de la France des trente glorieuses qui vient d'en finir avec la Guerre d'Algérie . L'école d'alors n'est pas mixte et les jeunes filles n'ont pas le droit d'avoir la même éducation que les garçons. Une époque où les enfants de divorcés sont rares, et sont en quelques sorte des parias... Anne et Frédérique souffrent de vivre dans cette société corsetée à subir des enseignantes sauf rares exceptions à l'esprit étroit... Elles rêvent d'amour, de liberté, c'est le portrait de la jeunesse d'avant mai 68 qu'il est amusant de rapprocher de celle filmée par Olivier Assayas dans Après mai...
Ce premier film de Diane Kurys nous avons toujours plaisir à le revoir, il est porté par la présence d'actrices formidables Eléonore Klarwein et Elodie Michel pour les deux jeunes adolescentes et Anouk Ferjac qui joue leur mère. C'est un film qui permet de mieux comprendre cette France des années 60, et l’incompréhension qui s'installe entre les générations... Les jeunes filles ne rêvent que de vivre librement et de profiter avec insouciance de leurs jeunes années créant une forme d'incompréhension avec leurs parents, ici leur mère qui s’inquiète de leur avenir et cherche à les prévenir des dangers du monde ...
Nous aimons aussi revoir Diabolo menthe pour entendre la ritournelle d'Yves Simon ...
Dans tes classeurs de lycée
Y a tes rêves et tes secrets
Tous ces mots que tu n'dis jamais
Des mots d'amour et de tendresse
Des mots de femme
Que tu caches et qu'on condamne
Que tu caches petite Anne......
Film vu dans le cadre du ciné club de Potzina consacré ce mois ci au thème de la famille.
J'ai très souvent vu ce film car ma sœur l'adorait. On l'a regardé jusqu'à ce que la VHS rende l'âme ;) Je suis d'accord avec vous, c'est un joli film.
RépondreSupprimerEt dire que je n'ai jamais vu ce film culte! Honte sur moi.
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