


On a ainsi croisé une Marylin radieuse, une Jackie Kennedy


Nous avons profité de cette visite pour découvrir, une exposition de Philippe Bordas sur l'Afrique composée en trois parties. La première partie traite des chasseurs maliens couverts d'amulettes et de talismans respectant des lois éditées au XII eme siècles, ils ne connaissent pas les frontières définies par les forces coloniales , les chasseurs sont choisis par cooptation et forment une sorte de société maçonnique.
La deuxième partie est consacrée à Frédéric Bruly Bouabré artiste ivoirien né dans la région de Daloa. Dessinateur et poète il est le créateur d'un alphabet spécifiquement africain pour sauver de l'oubli la culture Bété et marquer l'indépendance de l'Afrique . Utilisant cette écriture, il a retranscrit des contes et des poèmes. Son travail fut reconnu et diffusé par Théodore Monod.
La troisième partie est consacrée à la boxe anglaise et la boxe à mains nus , combats qui se perpétuent aussi à bien à l'ouest du continent à Dakar qu'à l'est à Nairobi et qui donnent à certains l'espoir d'accéder au statut de héros, Mohammed Ali reste invariablement leur icône. Les photos présentées ne sont pas sans rappeler le travail de Maurice Cuquel sur des boxeurs birmans où les combats sont d'une rare violence.
A la fin de cette exposition nous sommes interpellés par l'absence totale de visage féminin.
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