mercredi 12 décembre 2012

Ravi Shankar (07/04/1920 - 11/12/2012)

Nous ne dirons rien de plus malin que ce raconte toute la presse suite au décès du musicien Ravi Shankar, le maître incontesté du sitar. C'est son influence sur la musique pop que nous évoquerons ici et notamment sa rencontre avec George Harrison, leur deux noms resteront éternellement liés. Le sitar est utilisé pour la première fois dans l'histoire du rock sur le morceau Norvegian Wood de l'album Rubber Soul. Brian Jones ne résiste pas longtemps au charme de cet instrument, c'est sur Paint it black que le guitariste glamour des Stones va en user pour la première fois.
Ravi Shankar devient rapidement une star planétaire, il participe notamment au concert de Woodstock aux cotés de Janis Joplin et de Jimi Hendrix. Mais son influence ne limite pas à la scène rock. John Coltrane, Yehudi Menuhin ou encore Jean-Pierre Rampal ont également travaillé avec le musicien indien.
Un géant s'est éteint !



2 commentaires:


  1. Bonjour,
    Mon frère ainé avait acheté ce coffret "concert pour le Bangladesh" je crois qu'il y avait deux 33 tours avec entre autre le magnifique "while my guitar gently weeps" que j'écoute toujours avec émotion surtout cette version là publique qui me rappelle mon frère aujourd'hui disparu.
    il y avait un livret sur ce concert illustré de terribles photos d'enfants faméliques ...
    j'étais adolescente, très touchée par ces photos.
    Ravi Shankar faisait parti de ce concert et j'aimais écouter le son étrange et particulier du Sitar que je découvrais.
    C'était totalement différent,aussi la disparition de ce musicien m'a rappelée ces moments passés et je trouve bien de rappeler ainsi l'influence de ce musicien dans la musique rock et de ses engagements.

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    Réponses
    1. Quel bel objet le 33 Tours, le format du disque a changé et avec lui le rapport que nous pouvions entretenir avec les albums...
      Nous avons la nostalgie des 33 tours, des magasins de disques où nous pouvions aller fouiller dans les bacs à la recherche de la perle rare et où le vendeur avait une vraie connaissance, rien que pour cela nous revoyons toujours avec sympathie le film de Stephen Frears "High Fidelity".
      Lorsqu'on reprend un 33 tours il y a toujours de souvenirs qui s'y rattachent, cela n'est pas vrai avec le cd et encore moins avec les fichiers MP3.
      Dans Après mai de Olivier Assayas il y a d'ailleurs une très belle scène où le héros fait défiler ces albums pour en choisir un. Voir les pochettes c'est déja un plaisir

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