samedi 26 mai 2012

Les Chaussons Rouges - Michael Powell & Emeric Pressburger

Les chaussons rouges est le titre du nouveau ballet créé par Boris Lermontov qui dirige une compagnie à son nom. Inspiré par un conte de Andersen, une danseuse porte des chaussons rouges qu'elle ne peut plus quitter et l'obligent à danser jusqu'à la mort.
Danser et uniquement danser c'est ce qu'attend Lermontov de ses danseuses, une exclusivité totale de leur part, et le mariage de sa soliste Irina Boronskaja entraine immédiatement son départ. Ce vide lui permet de lancer Victoria Page une danseuse inconnue à la chevelure d'un roux flamboyant qui fait merveille dans ce nouveau ballet, elle triomphe!
Mais elle finit par tomber amoureuse du prometteur musicien Julian Craster qui a composé le livret du ballet. Dés qu'il découvre cette liaison Boris Lermontov est furieux, emporté par sa jalousie il se sépare du musicien. Victoria choisit de le suivre, elle quitte le ballet... Le directeur espère son retour, certain que son amour du ballet est le  plus fort . Quand il apprend le passage à Monaco de son ancienne danseuse, il part à sa rencontre pour la convaincre de regagner la troupe... Victoria saura-t-elle choisir entre ses deux passions?

Assurément le titre le plus connu du duo britannique, un film  d'un total romanesque  où la réalité se mêle parfaitement au conte... La représentation du ballet est absolument extraordinaire, c'est assurément un très grand moment de cinéma, un sommet. Mais au delà de l'aspect flamboyant servi par un technicolor d'une qualité incroyable,  le duo Powell-Pressburger a assurément un temps d'avance sur leurs collègues cinéastes, le film est d'une noirceur totale. Boris Lermontov personnage méphistophélique cache derrière un raffinement certain une âme sombre dévorée par la jalousie.

Fabuleux film, qui quitte cette semaine l'affiche de la filmothèque du Quartier latin, il était temps pour nous de le découvrir sur grand écran!

2 commentaires:

  1. Merci pour cet article ! Ce que j'aime ce film ! Je l'ai vu des dizaines de fois et à chaque fois c'est une redécouverte :)

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  2. Celui qui doit être remercié c'est Martin Scorcese qui a permis la restauration des films de Michael Powell et Emeric Pressburger

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