jeudi 25 août 2011

Domicile conjugal - François Truffaut (1970)


Le film s'ouvre sur les jambes de Christine qui déambule dans la rue faisant quelques emplettes avant de rejoindre son domicile... A ceux qui l'appellent "Mademoiselle", elle corrige "Non pas mademoiselle, Madame!", Christine est devenue l'épouse d'Antoine Doisnel.
Elle est professeur de violon, de son coté Antoine continue les métiers improbables. On le voit colorer des œillets dans la cour de son immeuble avant d'être engagé dans une société américaine spécialisée dans les systèmes hydrauliques où il dirige des bateaux télécommandés dans un port reconstitué. Christine donne un enfant à Antoine, elle veut l’appeler Ghislain, il lui donne Alphonse pour prénom à l'Etat Civil....tout semble aller pour le mieux... Sauf que Christine jeune fille studieuse et raisonnable commence à se lasser de l'immaturité exaspérante de son mari. Antoine découvre les démons de l'adultère c'est le temps d'une première séparation où il part vivre avec sa maitresse japonaise, mais très vite il s'ennuie et retourne vivre au domicile conjugal.

Nous n'avons pas pris le temps de parler d'eux mais ce film est rempli de personnages secondaires plus ou moins cocasses, donnant son rythme à ce portrait intimiste du couple. Il faut d'ailleurs relever la qualité d'interprétation de ces rôles secondaires, avec une mention spéciale à Daniel Ceccaldi totalement à son aise. C'est drôle et toujours aussi léger, même si on ne retrouve pas totalement la magie des premiers épisodes , le film est plus ancré dans la réalité sociale et donc moins poétique, mais cela reste un vrai plaisir!

4 commentaires:

  1. Encore un classique à revoir ! J'aime beaucoup Truffaut mais ce que j'aime aussi sur la photo que vous avez mise ce sont leurs lectures ! On voit qu'ils ne regardent pas vraiment "dans la même direction" ! ;)

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  2. La littérature est toujours présente dans les films de Truffaut un très grand lecteur

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  3. Jamais vu un Antoine Doisnel, honte à moi. Pourtant c'est pas faute d'en avoir entendu parler. Y'a des trucs comme ça, des classiques, des incontournables je dirais même, que l'on rate, va savoir pourquoi...

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